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Alexander Calder (1898-1976)

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La dernière vente
32 054

La Oscuro Invade, gouache sur papier

La cote
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Sculptures :
de 50.000 à 18.000.000 €
Peintures :
de 80.000 à 2.850.000 €
Dessins :
de 15.000 à 370.000 €
Gravures :
de 800 à 12.000 €
Arts décoratifs :
de 2.000 à 200.000 €
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Lithographie d'Alexander Calder

Philobitude
Alexander Calder, créateur du célèbre Cirque, est un artiste dont les œuvres sont exposées aujourd’hui à travers le monde, à l’instar de la Spirale que l’on peut admirer au siège de l’UNESCO à Paris.
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Alexander Calder naît à Lawtown en Pennsylvanie le 22 juillet 1898. Issu d’une riche famille d'artistes, son père Alexander Stirling Calder est sculpteur et sa mère Nanette est peintre. Le jeune Alexander passe son enfance à suivre sa famille au gré des commandes publiques que reçoit son père.

Artiste précoce, Alexander conçoit ses premières œuvres à l’âge de 11 ans, en l’occurrence deux petites sculptures : un chien et un canard mobile.

Toutefois, malgré son talent certain, Calder s’oriente vers l’ingénierie et obtient un diplôme de mécanique à l’Institut de technologie Stevens en 1919. Occupant différents emplois après ses études, c’est à l’occasion d’une croisière qui le mène de New York à San Francisco qu’il assiste au lever de soleil et au coucher de la lune depuis le pont du navire, une scène qui le marque durablement. Il se décide à devenir un artiste et entre à L’art Students League of New York en 1923.

Pendant ses études, Calder travaille en tant qu’illustrateur pour la National Police Gazette qui l’envoie en 1925 réaliser des esquisses du Ringling Bros. and Barnum & Bailey Circus, un cirque ambulant, qui éveille l’intérêt d’Alexander pour cet univers. Arrivé à Paris en 1926, il s’attelle à son Cirque, basé sur sa propre expérience, une œuvre faite de fils de fer, de chutes de cuir et de tissu.

Sa première exposition se tient en 1928 à la Weyhe Gallery de New York, bientôt suivie de nombreuses autres à travers le monde, dont une à Paris en 1932 à la Galerie Vignon. C’est en France qu’il rencontre l’avant-garde artistique de l’époque, comme Joan Miro ou Piet Mondrian qui le convertit à l’art abstrait. Calder rejoint alors le collectif d’artistes Abstraction-Création.

Durant ses traversées de l’atlantique il fait la rencontre de Louisa James, petite nièce de l’écrivain Henry James, qui deviendra sa femme.

Calder initie une collaboration avec la Pierre Matisse Gallery de New York où il expose une première fois en 1934. La galerie accueillera en 1937 la première sculpture d’envergure de Calder, Devil Fish, entièrement composée de feuilles de métal. Plus tard, Calder recevra une commande publique pour le pavillon espagnol de l’Exposition Universelle de Paris et une autre pour le Museum of Modern Art de New York.

Durant les années de guerre, après l’entrée des États-Unis dans le second conflit mondial, Calder, refusé par l’armée, poursuit son travail en s’adaptant à la pénurie de métal. Il se tourne alors vers le bois pour ses créations. C’est ainsi qu’il crée ses Constellations constituées de bois et reliées de fils de fer, exposées au printemps 1943 à la Pierre Matisse Gallery. Calder expose ensuite à New York à la Bucholz Gallery.

Une première rétrospective de son travail se tient à la George Walter Vincent Smith Gallery, Springfield, Massachusetts, suivie en 1943 par une rétrospective majeure organisée par le Museum of Modern Art à New York.

De retour à Paris en 1946, Calder expose à la Galerie Louis Carré, dont le catalogue d’exposition est préfacé par Jean-Paul Sartre.

En 1949, Calder réalise son œuvre la plus imposante à l’époque, dans le cadre de la troisième Exposition Internationale de Sculpture au Philadelphia Museum of Art’s, l’International Mobile. Ses créations deviennent par la suite monumentales comme .125 en 1957 à New York, la Spirale pour le siège de l’UNESCO à Paris en 1958, Teodelapio pour la ville de Spoleto en Italie en 1962 ou encore Trois disques II (rebaptisé L’Homme) pour l‘Exposition Universelle de Montréal de 1967. Ses sculptures sont très demandées tout au long des années 1960 et Calder reçoit de fait nombre de commandes qui lui permettent d’exposer son travail dans le monde entier. Il publie une autobiographie en 1966 qui est très bien accueillie.

Le 11 Novembre 1976, Alexander Calder s’éteint, quelques semaines après avoir assisté au vernissage de Calder’s Universe, une autre rétrospective exposée au Whitney Museum of American Art.

Nicolas Le Coq

Galerie photos
Baker d'Alexander Calder
Mobile d'Alexander Calder
Peinture d'Alexander Calder
Œuvre d'Alexander Calder
Signature d'Alexander Calder
Tapisserie d'Alexander Calder
Portrait d'Alexander Calder
Lithographie d'Alexander Calder