Les années 1970 sont aussi marquées par l’élaboration de plusieurs pièces d’ameublement pour Poltronova, dont les formes revendiquent une grande liberté. Dans les années 1970, Andrea Branzi est l’un des représentants du mouvement de l’architecture radicale qui conteste la pratique architecturale fonctionnelle et rationnelle. Dès lors, son travail se caractérise avant tout par la recherche d’une créativité artistique avant celle de la finalité pratique.
En 1974, Branzi cofonde Global Tools, une contre-école de design ayant pour objectif de mettre en valeur l’artisanat et les techniques dites pauvres en réaction aux grandes créations modernes et rationnelles destinées à la société de consommation. Malgré une activité brève de 2 ans, cette école a fait office de manifeste pour tous les architectes qui interrogent la pratique architecturale moderne.
De 1983 et 1987, il dirige la revue Modo dans laquelle il développe une œuvre critique prolifique, complétée par des écrits tels que La Casa Calda publié en 1982 ou Nouvelles de la métropole froide en 1991 qui s’intéresse au rôle éthique du concepteur moderne. Andrea branzi est donc une figure essentielle du design, étant à la fois acteur et critique de sa discipline. Lauréat de deux Compasso d’Oro – prix international du design – en 1987 et en 1995, Branzi a également créé en 1983 la Domus Academy, première école internationale de design.