Vous avez un Andréa Branzi (1938) ?

Votre estimation en 24H

Andréa Branzi (1938)

Philobinfo
La dernière vente
61 000

Bibliothèque

La cote
https://www.philob.com/wp-content/uploads/2021/09/Groupe-424.png
Arts décoratifs :
de 1.000 à 65.000 €
Sculptures :
de 2.000 à 45.000 €
Philobaba
Un besoin d'estimation ?

Vous possédez un Andrea Branzi et souhaitez en connaître le prix ? La communauté d’expertise Philob, constituée de spécialistes de renom, vous l’estiment gratuitement. Une fois sa valeur déterminée et son authenticité confirmée, Philob vous propose des solutions de vente simples, fiables et sécurisées afin d’en tirer le meilleur prix sur le marché international.

Chaise d'Andréa Branzi

Philobitude
Né en 1938 à Florence, Andrea Branzi est un architecte, designer et théoricien de l’art italien.
https://www.philob.com/wp-content/uploads/2021/12/Portrait_branzi.jpg
Ses sujets de prédilection sont l’urbanisme, l’architecture, et son œuvre, imprégnée des recherches de l’architecture radicale, est emblématique de l’histoire de l’art de la seconde moitié du XXe siècle.

Branzi fait ses études à Florence avant de s’installer en 1973 à Milan où il vit toujours aujourd’hui. En 1966, il est l’un des membres fondateurs d’Archizoom, groupe florentin réunissant des architectes radicaux, tous animés par le même refus du modernisme et du fonctionnalisme du XXe siècle. Avec Archizoom, Andrea Branzi débute son activité de théoricien en élaborant une pensée ouverte aux complexités du réel et à ses nuances, en rupture avec le modèle fonctionnaliste cherchant à unifier la société. A cet effet, Branzi développe le projet No-Stop-City entre 1969 et 1972, où il conceptualise une métropole où l’architecture aurait complètement disparu. A l’intérieur de la ville, l’organisation s’opère selon un schéma présentant des centres multiples à la structure neutre et répétable à l’infini. Il est alors l’associé de plusieurs studios de design industriel expérimental tel que Memphis.

Les années 1970 sont aussi marquées par l’élaboration de plusieurs pièces d’ameublement pour Poltronova, dont les formes revendiquent une grande liberté. Dans les années 1970, Andrea Branzi est l’un des représentants du mouvement de l’architecture radicale qui conteste la pratique architecturale fonctionnelle et rationnelle. Dès lors, son travail se caractérise avant tout par la recherche d’une créativité artistique avant celle de la finalité pratique.

En 1974, Branzi cofonde Global Tools, une contre-école de design ayant pour objectif de mettre en valeur l’artisanat et les techniques dites pauvres en réaction aux grandes créations modernes et rationnelles destinées à la société de consommation. Malgré une activité brève de 2 ans, cette école a fait office de manifeste pour tous les architectes qui interrogent la pratique architecturale moderne.

De 1983 et 1987, il dirige la revue Modo dans laquelle il développe une œuvre critique prolifique, complétée par des écrits tels que La Casa Calda publié en 1982 ou Nouvelles de la métropole froide en 1991 qui s’intéresse au rôle éthique du concepteur moderne. Andrea branzi est donc une figure essentielle du design, étant à la fois acteur et critique de sa discipline. Lauréat de deux Compasso d’Oroprix international du design – en 1987 et en 1995, Branzi a également créé en 1983 la Domus Academy, première école internationale de design.

Aujourd’hui professeur à l’école Polytechnique de Milan, Branzi est exposé à travers le monde. Au cœur de sa réflexion figure le questionnement permanent des scénarios d’urbanisme et de design. En 2015, le musée des Arts décoratifs et du Design de Bordeaux lui a consacré sa première rétrospective, dans une scénographie réalisée par Andrea Branzi lui-même.

Lucie Rollin

Galerie photos
Lampe d'Andréa Branzi
Menorah d'Andréa Branzi
Œuvre d'Andréa Branzi
Sculpture d'Andréa Branzi
Signature d'Andréa Branzi
Vase d'Andréa Branzi
Portrait d'Andréa Branzi
Chaise d'Andréa Branzi