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Claude Georges (1929-1988)

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La dernière vente
2 476

Composition, huile sur toile

La cote
Peintures :
de 500 à 6 000 €

Dessins :
de 300 à 1 000 €

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Philobitude
Claude Georges est un peintre français peu connu du grand public malgré son importance majeure dans l’art abstrait post-Seconde Guerre mondiale
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Il est très apprécié des collectionneurs, il est l’auteur d’une œuvre unique témoignant de sa curiosité connaissant peu de limites ainsi que de sa grande inventivité.

Claude Georges naît en 1929 à Fumay, dans les Ardennes. Alors qu’il commence, après son baccalauréat, des études scientifiques à l’université de Lille, il commence à peindre. Très vite, il doit se rendre à l’évidence : ce qui l’anime profondément, c’est l’art. Au début des années 1950, plusieurs rencontres viennent confirmer sa vocation. Ainsi, à Lille, fréquente-t-il la galerie Evrard où il rencontre écrivains et artistes de son temps comme Matta, Michel Tapié ou Henri Michaux. A la même époque, le peintre entre en contact avec des membres du groupe artistique Phases, reprenant le nom d’une revue créée par le poète Edouard Jaguar avec sa femme Anne Ethuin, dans le sillage de l’abstraction lyrique et du surréalisme. Autour de cette revue, des artistes et des écrivains se réunissent à partir de 1954, dans une même volonté de perpétuer une création à même de dire le monde moderne, mécanique, avec les énergies qui le traversent. Cosmopolite, le mouvement rassemble également des intellectuels et créateurs d’autres pays européens et d’Amérique latine. Dans ce cercle, Claude Georges s’épanouit pleinement et commence une activité artistique sous l’influence des idées modernes du groupe. 

Amoureux de musique classique, Claude Georges exprime dans ses toiles avec talent les ondes et les énergies abstraites de la création. En 1955, il expose pour la première fois à la Galerie René Drouin, à Paris, où il reviendra à plusieurs reprises, avant de se faire représenter par la galerie le Point Cardinal. La formation scientifique de l’artiste joue aussi un grand rôle dans son œuvre. Ainsi, ses nombreuses Compositions présentent-elles des paysages imaginaires noyés dans un fond abstrait tout en intégrant des éléments issus des découvertes scientifiques modernes ou de manuels scolaires. Un homme qui court, des robots, ou encore des éléments issus de l’actualité de la conquête de l’espace, sont autant d’exemples de la curiosité scientifique du peintre. 

Grand collectionneur de bande dessinée, Claude Georges s’est également beaucoup inspiré du graphisme des albums qu’il affectionnait, puisant dans sa bibliothèque de quoi nourrir son imagination. Claude Georges s’est surtout forgé une réputation auprès des collectionneurs. Chérissant ses amitiés, il crée beaucoup à destination de ses proches. Dans les années 1970, il réalise ainsi pour ses amis un Robot drolatique. En 1977 et en 1978, il réalise aux côtés de Frédéric Benrath et de Jean Filhos des projets de fresques pour les villes de Barbezieux et de Caussade, alors qu’il s’est installé récemment avec sa femme dans le Tarn, à Montauban, pour rejoindre des amis collectionneurs. Ne tenant décidément pas en place, Claude Georges effectue aussi à cette période de nombreux voyages, en Scandinavie, en Espagne, en Italie, en Irlande, en Orient… Au cours de ces voyages, il se consacre pleinement à une autre de ses passions, la photographie, développant lui-même ses épreuves. 

En 1983, à la suite d’un accident de voiture et d’un accident vasculaire cérébral, il perd l’usage de son bras, l’empêchant de peindre jusqu’à la fin de sa vie. Il meurt en 1988. 

Galerie photos