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Gustave Doré (1832-1883)

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La dernière vente
19 545

Paysage des Alpes, 1880, huile sur toile

La cote
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Peintures :
de 10.000 à 480.000 €
Dessins :
de 1.000 à 119.000 €
Gravures :
de 300 à 12.000 €
Sculptures :
de 2.000 à 170.000 €
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Paysage Loch de Gustave Doré

Philobitude
Graveur et dessinateur prolifique, Gustave Doré est une figure incontournable du XIXe siècle français.
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Avec beaucoup d’imagination et un grand sens littéraire, il a illustré de nombreux livres et journaux par lesquels son œuvre est encore bien connue aujourd’hui.

Né à Strasbourg en 1832, Gustave Doré développe dès l’âge de 5 ans une passion pour le dessin et montre un certain génie artistique : imitant tout ce qu’il voit autour de lui sur le papier, il créé dès l’âge de 8 ans sa première histoire intitulée Un Voyage aux enfers. Mais son père polytechnicien souhaite le voir s’orienter vers une carrière plus sérieuse que celle d’artiste. Défendu par sa mère, le jeune Gustave trouve finalement un arrangement avec celui-ci : tout en continuant à dessiner, il fera ses études au lycée Charlemagne. Les espoirs de son père souffrent rapidement de l’évidence du génie de Gustave, puisqu’il est remarqué à 15 ans par l’éditeur Charles Philippon, ébloui par le talent du jeune strasbourgeois. Il lui propose d’emblée de le publier ! La même année, Gustave Doré réalise de nombreuses lithographies pour des journaux et devient en quelque mois l’un des plus grands illustrateurs français !

La carrière de Gustave est définitivement lancée. En 1851, il expose pour la première fois au Salon à 19 ans seulement – avec un tableau titré Pins Sauvages. Ayant renoncé à passer son baccalauréat, Doré se consacre pleinement à son activité de dessinateur et publie un deuxième album : Trois artistes incompris et mécontents, bientôt suivi d’autres ouvrages de lithographies comiques. Installé depuis peu à Paris, il collabore avec des périodiques et des hebdomadaires comme le célèbre journal L’Illustration, et publie en 1852 un premier ouvrage illustré. A Paris, il fréquente notamment Gustave Courbet, avec qui il partage ce même attrait pour une représentation réaliste, au grand désarroi de son protecteur et mentor le poète romantique Théophile Gautier. Dans les années 1850, son activité prend de l’ampleur grâce à son tempérament entreprenant. Gustave Doré commence à illustrer de grands classiques de la littérature française comme François Rabelais. Son style est alors clairement inspiré par le grotesque et le comique de l’auteur de Gargantua, avec des figures tout aussi exubérantes.

L’artiste entretient un lien fort avec le milieu littéraire français. Après le suicide du poète Gérard de Nerval, il imagine un lithographie au style sombre et fantasmagorique dans laquelle s’esquisse la silhouette du pendu dans une ruelle sombre hantée par le squelette de la mort. Il illustrera de la même manière La Divine Comédie, la Bible et aura pour projet malheureusement inachevé – d’illustrer en mille planches l’œuvre de William Shakespeare. Ayant redécouvert la technique de la gravure sur bois à l’âge de 20 ans, Doré continue à travailler la gravure tout au long de sa carrière, fort inspiré par ses voyages en Suisse, dans les Alpes, dans le sud de la France mais aussi en Espagne. Sa production devient si prolifique qu’il se trouve rapidement à la tête d’un atelier de plus de quarante graveurs ! Cette entreprise lui permet de satisfaire le nombre importante de demandes qu’il reçoit de la part de journaux et d’éditeurs tout en continuant à s’épanouir dans son travail personnel.

En parallèle, Gustave Doré se penche aussi sur les événements de son temps, et se spécialise dans la représentation d’histoire, en publiant l’Histoire pittoresque, dramatique et caricaturale de la Sainte Russie pendant la guerre de Crimée (1852) ainsi que de nombreuses lithographies sur les actions du gouvernement du Second Empire. Son amour du travail le pousse aussi dans la deuxième partie de sa carrière à se lancer dans la peinture religieuse, avec de grandes compositions exposées à Londres en 1868 et 1892. Il s’essaie aussi à la sculpture avec grand succès : qui ne connaît pas sa statue du célèbre romancier Alexandre Dumas érigée en 1883 place Malherbes à Paris ?

Il meurt dans son hôtel particulier parisien en 1883, auréolé d’une gloire internationale.

Lucie Rollin

Galerie photos
Illustration de Gustave Doré
Les Saltimbanques de Gustave Doré
Œuvre de Gustave Doré
Sculpture de Gustave Doré
Signature de Gustave Doré
Portrait de Gustave Doré
Paysage Loch de Gustave Doré