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René Lalique (1860-1945)

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Gobelet scarabées Rhinocéros

La cote
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Arts décoratifs :
de 1000 à 1.800.000 €
Dessins :
1.000 à 40.000 €
Bijoux :
de 5.000 à 190.000 €
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Dessin de René Lalique

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Né en 1860 à dans le village vigneron d’Aÿ en Champagne, figure de l’Art Nouveau et de l’Art Déco, René-Jules Lalique est un maître-verrier et un joaillier français qui s’est fait un nom grâce à ses créations en verre. Il transforme un matériau humble en véritables œuvres d’art.
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Bien que les informations affluent sur la descendance de René Lalique, celles concernant son ascendance se font bien plus rares. Nous savons cependant que son père, agent de commerce, emmène sa famille en 1862 dans sa banlieue parisienne natale. L’attachement de René à la terre marnaise reste pourtant intact et c’est d’ailleurs le lieu de résidence estival de la famille Lalique.

Son parcours s’éclaircit lorsque sa relation avec le dessin devient plus étroite. Effectivement, en 1872, René Lalique entre au lycée Turgot où il suit les cours du sculpteur Justin-Marie Lequien (père) et y gagne son premier prix de design. Quatre ans plus tard, son père décède, ce qui contraint le jeune artiste à entrer en apprentissage – bien qu’il continue à suivre des cours du soir à l’École des Arts Décoratifs – auprès du très réputé joaillier Louis Aucoc. Après deux années de formation, Lalique part compléter son apprentissage en Angleterre au Sydenham Art College (Londres).

De retour à Paris en 1880, René Lalique s’installe à son compte et devient dessinateur en chambre, c’est-à-dire qu’il illustre les bijoux qui sont plus tard mis en vente par différentes maisons de joaillerie comme Cartier, Boucheron mais aussi Aucoc ou Jacta.

Après avoir fondé sa propre marque (Lalique & Varenne), le dessinateur peut enfin faire naître ses propres créations au style unique en reprenant l’atelier place Gaillon ayant appartenu à Jules Destapes. Le succès est immédiat et sa renommée est due à la production de bijoux au design reprenant les codes de l’Art Nouveau, cependant réalisés avec des émaux translucides ainsi que des matériaux semi-précieux comme l’ivoire.

L’artiste se marie en 1887 à Marie-Louise Lambert. De cette brève union naît Georgette-Renée Lambert qui meurt prématurément en 1910. En 1890, il rencontre une amie proche du sculpteur Auguste Rodin : Augustine-Alice Ledru dite Alice qui lui donne deux enfants, Suzanne et Marc-André. Le début des années 1890 est également synonyme de changement au niveau professionnel puisque c’est à cette époque qu’il s’installe dans son troisième atelier rue Thérèse et qu’il mène des expériences en verrerie. Il remporte en 1893 le second prix du concours organisé par l’Union Centrale des Arts Décoratifs dont le thème est « les verres à boire ».

Pendant cette décennie, René Lalique grave son nom dans le marbre de l’histoire de l’art en gagnant le premier prix de l’exposition universelle de Bruxelles, en exposant ses œuvres ou en travaillant pour des célébrités comme Sarah Bernhardt pour laquelle il réalise des bijoux de scène. L’apothéose de cette phase intervient lors de l’exposition universelle de 1900, quand il est désigné comme « l’inventeur du bijou moderne ». La même année, il est aussi fait Officier de l’Ordre de la Légion d’Honneur.

En 1905, René Lalique entame la troisième étape de sa carrière en ouvrant une boutique place Vendôme, près de celle de François Coty. Un emplacement exceptionnel qui aboutit à la collaboration des deux Maîtres en 1908, l’un imaginant les fragrances, l’autre embellissant leurs créations en les parant de bouteilles en verre très esthétiques.

Dans la suite de la décennie, René Lalique abandonne la création de bijoux et se concentre véritablement sur le verre. Un élan coupé par les événements de la Première Guerre mondiale, puisqu’il est forcé de cesser son activité. Mais dès 1921, le créateur reprend son travail du verre et ouvre une manufacture en Alsace, qui produit encore de nos jours les fameux cristaux Lalique.

La quatrième et dernière phase de son travail se déroule en 1925 lorsqu’il dessine sa première mascotte de voiture pour la société automobile française Citroën. Une activité qu’il poursuivra durant six années en réalisant pas moins de 29 mascottes pour des marques telles que Rolls-Royce, Bentley, Hispano-Suiza…

René Lalique s’éteint en 1945 à l’âge de 85 ans et c’est son fils Marc-André qui reprend sa suite.

Hélène Kaufmant

Galerie photos
Bague de René Lalique
Flacon parfum de René Lalique
Gobelet Rhinocéros de René Lalique
Signature de René Lalique
Statuette de René Lalique
Vase de René Lalique
Portrait de René Lalique
Dessin de René Lalique