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Robert Combas (1957)

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27 940

Femme penchée, acrylique sur toile

La cote
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Peintures :
de 5.000 à 319.000 €
Dessins :
de 1.000 à 42.000 €
Sculptures :
de 1.000 à 115.000 €
Gravures :
de 300 à 5.500 €
Arts décoratifs :
de 300 à 35.000 €
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Chaise de Robert Combas

Philobitude
Né à Lyon en 1957, Robert Combas est un artiste français qui a participé au renouveau de la représentation picturale dans les années 1980 à travers le mouvement de la Figuration Libre, fondé en parallèle au mouvement punk et prônant une désacralisation de l’art.
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A ses 3 ans, la famille du garçon emménage à Sète, ville dans laquelle Robert Combas passera toute son enfance. Dans cette cité méridionale, élevé au sein d’un milieu populaire, cosmopolite et marqué par la pensée communiste, le jeune Robert s’essaie à la caricature. Ses dessins impressionnent ses parents qui l’encouragent et l'inscrivent à l’école municipale des Beaux-Arts de Sète.

De 1974 à 1979, Robert Combas se perfectionne à l’école des Beaux-Arts de Montpellier où il jette les bases de son œuvre ; il réalise sa première toile en la découpant et la brûlant. Au fil des ans, Combas affine un style énergique et coloré, teinté d’une figuration souvent violente. En 1997, il se rapproche de ses collègues Hervé et Richard Di Rosa ainsi que de Ketty Brindel avec qui il partage une même passion pour la musique punk et rock ainsi que pour l’univers de la bande dessinée. En parallèle, Combas intègre de plus en plus les collages et l’écriture dans ses compositions.

Conscient de ses qualités, Combas se projette comme artiste en prenant le partie de la liberté artistique totale, un principe qui ne le quittera jamais ! Connu également comme musicien avec le groupe qu’il forme avec Ketty et Richard – dit Buddy – Di Rosa, Combas exprime également en musique son style simple et presque dadaïste. N’oubliant pas ses origines modestes, Combas prône également la récupération de matériaux qu’il intègre dans ses œuvres : cartons, draps, toiles abandonnées par ses camarades

En 1979, il suit Kelly, avec qui il entretient une relation amoureuse, lorsque celle-ci obtient un rôle dans un film de Jean-Henri Meunier. Dans les rues de la capitale qu’il arpente à longueur de journée, Combas découvre un monde marqué par la superficialité et la « pacotille », univers qu’il documente en plusieurs dizaines de dessins qui lui serviront de répertoire à motifs pour son « Pop Art Arabe », en écho aux pays en voie de développement. Sa première exposition personnelle se tient l’année suivante à la galerie Errata de Montpellier.

En 1980, Bernard Ceysson, directeur des musées de Saint-Etienne, se montre vivement intéressé par le travail de Robert Combas qu’il relie à la trans-avant-garde italienne et aux nouveaux fauves. Il lui propose aussitôt de participer à une première exposition dans la cité stéphanoise : « Après le classicisme ». Combas rejoint alors Paris avec Hervé Di Rosa, Ketty Brindel et Louis Jammes. Rapidement, Combas collabore avec la galeriste Chantal Crousel qui l’expose partout en Europe. Les années 1980 sont pour Robert Combas celles de la reconnaissance internationale, ses expositions connaissant le succès jusqu’à Séoul et aux États-Unis.

Depuis lors, son travail n’a cessé d’exercer une forte attraction sur le public. Il explore son imaginaire dionysiaque, peuplé de figures grouillantes et spontanées, en étalant les couleurs sur la toile avec force et vigueur. En 2016, Robert Combas a participé à l’exposition organisée par Michel Houellebecq au Palais de Tokyo, « Rester vivant », pour laquelle il a exposé son « Syndrome de Diogène », des peintures inspirées des poèmes du célèbre écrivain.

Lucie Rollin

Galerie photos
Céramique de Robert Combas
Dessin de Robert Combas
Pot jambes de Robert Combas
Œuvre de Robert Combas
Signature de Robert Combas
Tableau Pompidou de Robert Combas
Portrait de Robert Combas
Chaise de Robert Combas