Vous avez un Yerassimos Sklavos (1927-1967) ?

Votre estimation en 24h ou en visio

Avec Philob, profitez d'une service indépendant, si vous souhaitez vendre votre bien après estimation, de la mise en relation avec des maisons de ventes, des collectionneurs, ou de la vente gré à gré. Nous sommes là pour vous aidez à optimiser votre prix de vente, le tout gratuitement.

Yerassimos Sklavos (1927-1967)

Philobinfo
La dernière vente
1 000

Femme alanguie sur un rocher, Bronze à patine dorée

La cote
Logo courbe pour artistes
Peinture :
de 800 à 2 000 €
Sculpture :
de 150 à 15 000 €
Dessin :
de 300 à 3 500 €
Philobaba
Un besoin d'estimation ?

Vous possédez une création de Yerassimos Sklavos et souhaitez en connaître le prix ou faire estimer une sculpture ? La communauté d’expertise Philob, constituée de spécialistes de renom, vous l’estiment gratuitement. Une fois sa valeur déterminée et son authenticité confirmée, Philob vous propose des solutions de vente simples, fiables et sécurisées afin d’en tirer le meilleur prix sur le marché international.

 

Philovente
Pourquoi faire estimer votre œuvre de Yerassimos Sklavos

Plusieurs raisons peuvent vous inciter à faire estimer votre pièce :

  • Pour préparer une vente : « Quelle est la valeur marchande de mon œuvre de Yerassimos Sklavos avant de le vendre ? »
  • Dans le cadre d'une succession : « pour garantir une répartition équitable avec la vente d'oeuvre. »
  • Pour assurer ses biens: « obtenir une valeur de remplacement en cas de vol ou dommage de mon œuvre de Yerassimos Sklavos »
  • Pour préparer un achat : « vérifier que le prix demandé est juste pour une œuvre de Yerassimos Sklavos? »
  • Par soif de découverte: « J’ai récupéré une œuvre de Yerassimos Sklavos, que vaut-elle, quelle est son histoire ? »

Nos experts chez Philob vous offrent une estimation rapide et fiable de votre œuvre.

Philobitude
Né sur l’île de Kefalonia en Grèce en 1927, Yerassimos Sklavos est un sculpteur franco-grec dont l'œuvre dégage avec puissance une recherche de représentation psychologique et abstraite des formes.
https://www.philob.com/wp-content/uploads/2021/12/Gerasimos_Sklavos_portrait.jpg
Yerassimos Sklavos vivait pour son œuvre : en 1967, il meurt prématurément, écrasé par un bloc de pierre sur lequel il travaillait dans son atelier.

Yerassimos Sklavos naît au sein d’une famille nombreuse de 8 enfants. Pendant la Seconde Guerre mondiale et tandis que l’armée allemande occupe le territoire, il aide son père à tenir la ferme familiale. Aussi, c’est assez tardivement qu’il reçoit une éducation artistique, bien que, déjà, le jeune homme s’amuse à forger à partir de la boue, du sable et de l’argile, des sculptures décorant les terres familiales. 

En 1948, alors qu’il termine son service militaire, Sklavos s’inscrit à l’École des Beaux-Arts d’Athènes dont il sort diplômé en 1956. Son parcours universitaire ne s’arrête pas là : l’année suivante, il obtient grâce à ses excellents résultats une bourse d’études pour se rendre à Paris, où il suit les cours des Beaux-Arts. Il fréquente notamment les ateliers des sculpteurs Hubert Yencesse, Georges-Henri Adam et Marcel Gimond, qui lui transmettent chacun une vision de leur art, à la fois abstraite et figurative. Tout en complétant sa formation par un bref passage à l’Académie de la Grande Chaumière, Sklavos commence à produire ses premières œuvres. 

Au début de sa carrière, son style se traduit surtout par des formes sculptées géométriques tirant déjà vers l’abstraction. Au fil de ses nombreux voyages, notamment en Italie et en Angleterre, le sculpteur développe une technique personnelle qui consiste à traiter la pierre travaillée avec de l’oxygène et de l’acétylène, grâce à un processus qu’il nomme alors la Télésculpture. Grâce à cette nouvelle technique, Sklavos commence à se faire connaître. A la même période, il fait la connaissance de nombreux acteurs du monde de l’art européens, notamment celle de la baronne Alix de Rothschild qui, désireuse d’encourager l’artiste dans son travail, lui confie un atelier ainsi qu’un logement à Levallois-Perret. 

A partir de 1961, la carrière de Sklavos prend son envol : sa première exposition personnelle à la galerie Cahiers d’Art, des marchands Christian et Yvonne Zervos, est couronnée de succès et propulse son œuvre à l’international. La même année, il remporte même le prix Young Artists de la Biennale de Paris ! Cette reconnaissance institutionnelle lui permet très vite d’exposer dans d’autres pays. Ainsi, en 1962, expose-t-il à la galerie Panorama, à Lausanne où il est applaudi pour son Homme Fertile qu’il place à la Biennale de Sao Paulo, au Brésil. Après sa rencontre avec André Malraux, Sklavos est exposé au musée d’Art Moderne de la ville de Paris en 1963. Le succès est fulgurant, et les amateurs d’art accueillent avec joie les œuvres de cet artiste perçu comme un prodige de la sculpture.

Les voyages se multiplient et le style de l’artiste se précise. Ses Yeux du Ciel, taillés dans un bloc de marbre, est un exemple de l’aboutissement de ses recherches esthétiques centrées sur la morphologie de la pierre en écho avec le paysage dans lequel elle s’insère, ainsi que sur la mise en valeur des cavités du matériau. En 1966, il participe à l’Exposition internationale de la sculpture moderne au musée Rodin à Paris, et reçoit deux médailles honorifiques ainsi qu’une commande de sculpture de la Monnaie de Paris. Sa mort a marqué le monde de l’art par sa forme tragique : une nuit de 1967, alors qu’il rentre dans son atelier, un faux mouvement le fait trébucher et La Fille qui n’est pas restée, immense sculpture sur laquelle il travaille alors pour répondre à la commande de la Monnaie de Paris, tombe sur lui et le tue.  

Galerie photos