Vous avez un Antoni Tàpies (1923-2012) ?

Votre estimation en 24h

Avec Philob, profitez d'une service indépendant, si vous souhaitez vendre votre bien après estimation, de la mise en relation avec des maisons de ventes, des collectionneurs, ou de la vente gré à gré. Nous sommes là pour vous aidez à optimiser votre prix de vente, le tout gratuitement.

Antoni Tàpies (1923-2012)

Philobinfo
La dernière vente
25 000

Orelles, 1997, technique mixte, sable et laque sur panneau

La cote
Logo courbe pour artistes
Estampe :
de 150 à 60 900 €
Peinture :
de 185 à 1 112 580 €
Dessin :
de 25 à 250 000 €
Sculpture :
de 80 à 252 800 €
Philobaba
Un besoin d'estimation ?

Vous possédez un Antoni Tàpies et souhaitez en connaître le prix ou faire estimer un tableau ? La communauté d’expertise Philob, constituée de spécialistes de renom, vous l’estiment gratuitement. Une fois sa valeur déterminée et son authenticité confirmée, Philob vous propose des solutions de vente simples, fiables et sécurisées afin d’en tirer le meilleur prix sur le marché international.

 

Philovente
Pourquoi faire estimer votre œuvre de Antoni Tàpies

Plusieurs raisons peuvent vous inciter à faire estimer votre pièce :

  • Pour préparer une vente : « Quelle est la valeur marchande de mon œuvre de Antoni Tàpies avant de le vendre ? »
  • Dans le cadre d'une succession : « pour garantir une répartition équitable avec la vente d'oeuvre. »
  • Pour assurer ses biens: « obtenir une valeur de remplacement en cas de vol ou dommage de mon œuvre de Antoni Tàpies »
  • Pour préparer un achat : « vérifier que le prix demandé est juste pour une œuvre de Antoni Tàpies? »
  • Par soif de découverte: « J’ai récupéré une œuvre de Antoni Tàpies, que vaut-elle, quelle est son histoire ? »

Nos experts chez Philob vous offrent une estimation rapide et fiable de votre œuvre.

Philobitude
Né à Barcelone en 1923, Antoni Tàpies est un peintre espagnol matiériste, connu pour avoir redonné toute sa valeur à la matière.
https://www.philob.com/wp-content/uploads/2021/12/Tapies_portrait.jpg
Antoni Tàpies grandit dans une famille barcelonaise cultivée, attachée au milieu politique catalan et aux valeurs républicaines.

Le jeune homme s’initie à l’art contemporain grâce à des magazines, en particulie avec la revue D’aci i d’allà publiée par Josep Luis Sert et Joan Prats, dans lesquels il découvre Picasso, Braque, Léger, Gris, Mondrian, Kandinsky…. Pendant la Guerre d’Espagne, qui éclate en 1936, le jeune homme poursuit ses études tout en commençant s’initiant au dessin et à la peinture. La défaite des Républicains et l’arrivée au  pouvoir de Franco le marque durablement. 

Dans les années 1940, sa scolarité est fréquemment interrompue par des hospitalisations dues à une maladie pulmonaire. Entre 1942 et 1943, isolé dans un sanatorium, Tàpies dessine frénétiquement, copiant Van Gogh et Picasso. Durant sa convalescence, il lit Nietzsche, Stendhal, Proust et s’intéresse aux compositeurs romantiques. En 1942, une violente crise de tachycardie le fait délirer : l’aspirant peintre se voit mort. Au réveil, il décide de se consacrer entièrement à l’art.

Ses premières créations sont marquées par Joan Miro qu’il admire énormément. Ses premières toiles puisent dans le vocabulaire du surréalisme mais, rapidement, Tàpies s’en détourne pour se tracer une voie plus singulière. En 1949, il expose au Salon d’Octobre de Barcelone et rencontre les critiques Alexandre Cirici et Joan Prats. 

En 1950, une première exposition personnelle à la galerie Laietana le fait connaître des collectionneurs. La même année, grâce à une bourse, l’artiste passe plusieurs mois à Paris où il découvre les idées marxistes. C’est le début d’une production de toiles engagées, inspirées de thèmes sociaux et politiques. Son travail est de plus en plus connu à l’étranger, en particulier aux Etats-Unis, et Tàpies n’hésite plus à mutiler ses propres toiles pour leur donner forme. 

Dans les années 1960, Tàpies intègre de nouveaux éléments à ses compositions comme des morceaux d’écriture ou des signes primitifs tels que des traces de main et de pieds. En parallèle, Tàpies développe une activité d’écriture et se fait historien de l’art en publiant Valeur de l’art en 1993. En 1984, il crée la Fondation Tàpies afin de promouvoir l’éducation artistique. Antoni Tàpies décède en 2012 à Barcelone. 

Galerie photos