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Eugène Delacroix (1798-1863)

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Dessin d'Eugène Delacroix

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Eugène Delacroix naît en 1798 près de Paris
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Reconnu par ses contemporains pour sa culture et pour son charme, immense lecteur à l’idéal romantique, le peintre romantique Eugène Delacroix laisse une œuvre prolixe, vibrante de couleurs et de mouvements. En 1863, le poète Charles Baudelaire en faisait la description suivante : « Eugène Delacroix aimait tout, savait tout peindre, et savait goûter tous les genres de talents ».

Eugène Delacroix naît en 1798 près de Paris, à Charenton-Saint-Maurice, d’un père ministre des Affaires étrangères puis ambassadeur de Hollande sous l’Empire, et d’une mère par laquelle il descend directement d’une grande famille d’ébénistes français. Orphelin de père à six ans, le jeune garçon perd ensuite sa mère l’année de ses 16 ans. Epaulé par ses deux grands frères ainsi que par sa sœur, Delacroix poursuit ses études au lycée Impérial, où il développe un goût pour le dessin, avant de rejoindre finalement l’atelier de Pierre-Narcisse Guérin, un peintre reconnu et respecté.

Chez Guérin, le jeune Eugène se forme aux techniques académiques et au métier de peintre. Si son maître ne remarque pas le talent de son élève, Eugène reçoit toutefois très vite la protection de Théodore Géricault qu’il considère comme un modèle et pour lequel il ira jusqu’à poser pour son célèbre Radeau de la Méduse. Durant ces années d’apprentissage, Delacroix fait des rencontres déterminantes, comme celle de Bonington avec qui il séjournera en Angleterre en 1825, renforçant ainsi son goût pour la culture et la littérature anglo-saxonnes.

En 1822, âgé seulement de 24 ans, Delacroix présente au Salon sa toile Dante et Virgile aux Enfers, bientôt suivie des Scènes des massacres de Scio et de la Mort de Sardanapale. Déjà remarqué par les polémiques déclenchées au moment de leurs expositions, le peintre fait mouche avec sa dernière toile dans laquelle il se réfère à un poème de Lord Byron. Le peintre parvient même à séduire Victor Hugo ! Contemporain des romantiques, Delacroix va très vite être catégorisé comme tel, en particulier par sa manière de bousculer les normes académiques. Son sens du sublime, qu’il traduit dans ses toiles par de vives couleurs et de grands mouvements, confirme son tempérament romantique tout en le plaçant dans le droit sillon des maîtres coloristes que sont Titien, Véronèse et Rubens. Delacroix entre avec fracas dans la vie artistique et commence à tisser de grandes amitiés, comme celle, très fusionnelle, qu’il partage avec George Sand.

Du reste, le peintre dérange par son ambition artistique. Il reçoit même une admonestation de la part des Beaux-Arts ! Pourtant, malgré la grande liberté qu’il s’octroie dans sa peinture, il continuera à faire partie du système des commandes officielles. Ainsi commémore-t-il les événements de Juillet 1830 dans sa célèbre toile aussitôt achetée par l’Etat La Liberté Guidant le Peuple, où il mêle un message politique très fort à des références mythologiques, historiques et littéraires.

L’année 1832 est marquée par un voyage au Maroc et en Algérie : accompagnateur du comte de Mornay dans une mission diplomatique, Eugène Delacroix découvre Oran, Alger et les paysages marocains. De cette expédition, il rapporte un journal débordant de notes de voyages, de réflexions, de croquis et d’aquarelles, contenant en germes une grande part de son œuvre future, laquelle sera dès lors imprégnée d’un regard orientalisant.

La suite de sa carrière est marquée par la réalisation de grands décors dont il reçoit commande grâce à la protection de l’homme d’Etat Adolphe Thiers. On lui doit notamment les décors des coupoles de la bibliothèque du Palais-Bourbon (1838-1847).

En 1857, Delacroix s’installe dans un atelier rue de Furstemberg pour mener la fin des travaux de décoration de l’église Saint-Sulpice. Ces années sont celles de la consécration : reçu membre de l’Institut, sujet d’une grande exposition rétrospective, Eugène Delacroix commence cependant à s’enfermer dans ce qui deviendra son ermitage parisien, et se fait aménager un atelier-jardin qu’il ne quittera presque plus. Il meurt en 1863, aux côtés de sa gouvernante, laissant derrière lui une œuvre immense, dont son grand admirateur Charles Baudelaire dira que : « C’est l’invisible, c’est l’impalpable, c’est le rêve, c’est les nerfs, c’est l’âme ; et il a fait cela (…) sans autres moyens que le contour et la couleur (…)… » (L’Art Romantique).

Galerie photos
Aquarelle d'Eugène Delacroix
Autoportrait d'Eugène Delacroix
Estampe
Peinture
Signature d'Eugène Delacroix
Portrait d'Eugène Delacroix
Dessin d'Eugène Delacroix