Vous avez un Ferdinand Chaigneau (1830-1906) ?

Votre estimation en 24H

Ferdinand Chaigneau (1830-1906)

Philobinfo
La dernière vente
1 889

La mer moutonne, huile sur toile

La cote
https://www.philob.com/wp-content/uploads/2021/09/Groupe-424.png
Peintures :
de 500 à 15.000 €
Dessins :
de 200 à 2.000 €
Philobaba
Un besoin d'estimation ?

Vous possédez un Jean-Ferdinand Chaigneau et souhaitez en connaître le prix ? La communauté d’expertise Philob, constituée de spécialistes de renom, vous l’estiment gratuitement. Une fois sa valeur déterminée et son authenticité confirmée, Philob vous propose des solutions de vente simples, fiables et sécurisées afin d’en tirer le meilleur prix sur le marché international.

Barbizon de Ferdinand Chaigneau

Philobitude
Né en 1830 à Bordeaux, Jean-Ferdinand Chaigneau - dit simplement Ferdinand Chaigneau - est un des peintres français de l’école de Barbizon.
https://www.philob.com/wp-content/uploads/2022/07/Portrait_chaigneau.jpg
Ce Bordelais d’origine se forme dans un premier temps à l’art de la peinture et de la gravure dans l’Atelier de François-Edouard Picot, de Jacques Raymond Brascassat et de Jules Coignet, respectivement peintres d’histoire, animalier et de paysage. Afin de compléter son apprentissage, il entre à l’Ecole Nationale Supérieure de Beaux-Arts de Paris.

C’est dans la capitale qu’il rencontre ses premiers succès, notamment lors de son admission au Salon de 1848 pour lequel il expose son paysage Souvenir des environs de Bordeaux. Au XIXe siècle, la reconnaissance d’un artiste passe par l’entrée au Salon mais aussi par l’obtention de différents prix. Raison pour laquelle Ferdinand Chaigneau soumet sa candidature à plusieurs reprises au Prix de Rome, notamment en 1849 avec un tableau intitulé La Mort de Milon de Crotone. En vain !

En 1854, Chaigneau rafle la troisième place du prix du paysage historique des Beaux-Arts de Paris, avec sa toile Lysidas et Moeris, représentant deux personnages issus du texte des Bucoliques du poète latin Virgile. Le thème littéraire de la pastorale est alors l’un des thèmes privilégiés de Chaigneau, qui multiplie les représentations de bergers dans des paysages pittoresques entourés de leur troupeau ou devisant sur l’amour. Grâce au Prix du paysage historique, il devient pensionnaire de la ville de Paris et peut donc se livrer à l’exercice de son métier sans se soucier de son logement et de sa nourriture.

Cette liberté lui permet en outre d’évoluer dans son style. D’abord adepte de la peinture d’histoire, il se tourne progressivement vers des sujets animaliers ou paysagistes, avec un goût certain pour les campagnes françaises. Son tableau Un marais dans les Landes, exposé pendant l’Exposition universelle de 1855, témoigne de sa touche naturaliste, soucieuse de rendre les détails des matières et des couleurs des scènes de campagne qu’il peint, et mêle peinture animalière et paysagiste avec l’insertion de bovins dans un paysage à l’horizon ouvert sur des montagnes. Tout en continuant à exposer régulièrement ses œuvres au Salon, Ferdinand Chaigneau rejoint la colonie d’artistes de Barbizon à partir de 1855.

Village situé à la lisière de la forêt de Fontainebleau, Barbizon accueille à partir de 1825 une colonie de peintres paysagistes jusqu’aux années 1870. Au début du XIXe siècle, la peinture de paysages d’histoire, représentées par des peintres comme Henri de Valenciennes ou Achille-Etna Michallon, s’émancipe peu à peu des conventions officielles pour ne représenter plus que le décor paysager, sans nécessairement s’insérer dans un contexte historique. Qu’ils cherchent à représenter avec réalisme et précision topographique des paysages ou, au contraire, à travailler sur la sensibilité de la perception en ajoutant d’innombrables nuances de lumière aux lieux, des artistes se rassemblent dès les années 1820 autour du centre de Barbizon. Parmi eux figurent de futurs grands noms comme Camille Corot, Théodore Rousseau, Charles Daubigny, Jean-François Millet…

Au moment où Chaigneau rejoint Barbizon, la colonie est déjà reconnue pour son cadre propice à la création de paysages artistiques. Il y côtoie le peintre animalier Charles Jacque, auquel il est souvent associé, les deux artistes partageant un goût commun les scènes forestières et campagnardes. En parallèle, Chaigneau réalise beaucoup de gravures, publiant un album de six planches intitulé Paysages et moutons, particulièrement bien reçu par la critique.

Ferdinand Chaigneau meurt en 1906 à Barbizon, où il repose auprès de Suzanne, une de ses quatre enfants issus de son mariage avec Louise Deger. Ses enfants se sont illustrés dans la musique de chambre ainsi que dans le peinture.

Galerie photos
Bergère de Ferdinand Chaigneau
Bergère enfant de Ferdinand Chaigneau
Dessin de Ferdinand Chaigneau
Fusain de Ferdinand Chaigneau
Œuvre de Ferdinand Chaigneau
Signature de Ferdinand Chaigneau
Portrait de Ferdinand Chaigneau
Barbizon de Ferdinand Chaigneau