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Jean-Charles Blais (1956)

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La main rouge

La cote
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Peintures :
de 3 000 à 40 000 €
Dessins :
de 1 500 à 25 000 €
Gravures :
de 200 à 2 000 €

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Philobitude
Jean-Charles Blais est un artiste français connu grâce à des peintures réalisées à partir d’affiches arrachées dans la rue
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Jean-Charles Blais est également reconnu pour avoir participé, aux côtés de Robert Combas, Hervé Di Rosa, Rémi Blanchard ou François Boisrond, au mouvement de la Figuration Libre.

Jean-Charles Blais naît en 1956 à Nantes et grandit dans l’Ouest de la France. Il est diplômé de l’École des Beaux-Arts de Rennes. A la fin des années 1980, il s’installe à Paris. C’est là qu’il commence à arracher au hasard des affiches dans les rues de la capitale, qu’il rapporte ensuite chez lui pour en fait des œuvres d’art. Au dos des publicités, il peint des figures, souvent humaines, étalant avec une étonnante liberté un imaginaire personnel qui surgit au hasard du pinceau. Dès ses débuts, Jean-Charles Blais se fait remarquer et affirme une création affranchie de toutes les règles techniques traditionnelles. Dans son travail, l’artiste cherche avant tout la circonstance. Ainsi, la récupération d’affiches publicitaires ne lui permet-ellle pas seulement de peindre à moindre coût, mais encore de se laisser guider par les boursouflures et les vallonnements qui viennent dicter son trait. Déjà, Blais assume une peinture dépourvue de toute intention et entièrement soumise au hasard de la création. 

En 1981, Jean-Charles Blais prend part à l’exposition collective Finir en beauté dans l’appartement du critique d’art Bernard Lamarche-Vadel avec les principaux représentants de la Figuration Libre. Sans s’être engagé pleinement dans le collectif, Jean-Charles Blais en est pourtant une figure de proue puisque cette exposition est aujourd’hui considérée comme l’acte fondateur du mouvement. Au demeurant, l’énergie, la liberté et l’aléatoire de la création de Blais rejoignent aisément ce que les artistes de Figuration Libre mettent eux-mêmes en avant dans leurs œuvres. 

Ses affiches lui valent d’être repéré par les galeries parisiennes, et sa réputation commence à se construire. Mais ce sont ses personnages qui vont lui assurer une célébrité pérenne. En 1983, Jean-Charles Blais initie une nouvelle série de peintures habitée par des formes humaines exagérément grosses, et qui semblent vouloir sortir du support utilisé. Ces formats, trop étroits pour les personnages de Blais, concentrent avec énergie les émotions transmises par la composition, comme dans son Portrait couteau.  

A la fin des années 1980, la production de l’artiste se concentre sur les visages et sur les bustes, et son style se simplifie de plus en plus. Son succès lui permet également de signer des collaborations célèbres, et son travail se diffuse ainsi dans les décors de théâtre ou dans les pièces de couturiers célèbres. Ainsi, en 1993, travaille-t-il avec la chorégraphe Régine Chopinot, pour qui il réalise des toiles représentant des silhouettes filiformes. De même, l’artiste reçoit-il plusieurs commandes publiques, notamment la décoration, en 1990, de la station de métro de l’Assemblée nationale ainsi que de certains espaces de l’université Léonard de Vinci. Sa réputation va même au-delà des frontières comme l’illustre son The Telephone booths réalisé pour le MoMA de New York en 1996. 

Maniant déjà divers matériaux, Blais intègre à la fin des années 1990 des éléments de la technologie numérique dans ses créations. Et l’artiste se prend de passion pour ce domaine, tournant définitivement son travail artistique vers l’alliance entre la peinture et la technologie. A la galerie Kenji Taki de Tokyo, il présente en 2000 le résultat de ses recherches, des objets alliant la matière picturale à des écrans. Au cours des années 2000, il approfondit sa passion pour la technologie en travaillant avec le studio Art-Netart. Aujourd’hui, Jean-Charles Blais vit et travaille en France. 

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