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Jean Dubuffet (1901-1985)

Philobinfo
La dernière vente
19 275

Figuration XXVIII, 1974, feutre et découpage

 

La cote
Logo courbe pour artistes
Peintures :
de 80.000 à 19.000.000 €
Sculptures :
de 20.000 à 1.940.000 €
Dessins :
de 5.000 à 3.650.000 €
Gravures :
de 1.000 à 40.000 €
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Dhotel - Huile de Jean Dubuffet

Philovente
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Philobitude
Né en 1901 au Havre, Jean Dubuffet est un peintre et un sculpteur reconnu par ses pairs comme le fondateur de l’art brut.
https://www.philob.com/wp-content/uploads/2021/12/Portrait_jean_dubuffet.jpg
Un mouvement qui s’intéresse à la technique de celui qui n’a pas ou peu d’intérêt pour les références culturelles : un autodidacte sans la motivation de s’inscrire dans un champ artistique.

Issu d’une famille d’entrepositaires (des marchands de vins et de spiritueux), Dubuffet s’intéresse très jeune à la peinture. Il a le souvenir d’un déclic lors d’un séjour au Mont-Dore pendant lequel il fait la rencontre d’une femme peignant le paysage à l’aide de pastels. Les coloris du tableau le frappent tant qu’il entreprend à son tour de réaliser de petites peintures. Tout en menant une vie d’écolier exemplaire, Dubuffet conserve un attrait intact pour la peinture.

Ainsi, lorsqu’il obtient son baccalauréat, Dubuffet part-il s’installer, à tout juste 17 ans, dans le quartier latin à Paris afin de perfectionner sa technique à l’Académie Julian. Mais l’influence des avant-gardes et des écrivains modernistes le pousse à croire que la création artistique doit s’inspirer de la vie quotidienne, il décide alors de quitter l’académie pour travailler seul.

En 1923, pendant son service militaire, Dubuffet se met à douter de lui-même et du bien-fondé du statut de l’artiste : serait-il un spectateur passif alors qu’il tient quant à lui à prendre réellement part à la vie active ? Après un voyage en Argentine, Dubuffet choisit finalement de s’impliquer dans l’affaire familiale.

En 1927 Dubuffet se marie. A l’issue de son voyage de noces, son père décède. L’artiste quitte alors Le Havre pour Paris, où il a déjà fondé un négoce de vins à Bercy, avec son épouse et sa toute jeune fille Isalmina. Mais sa vie conjugale va de mal en pis au point que Dubuffet fuit le foyer et trouve refuge en Suisse. À son retour, les Dubuffet se séparent et l’artiste met son commerce en gérance pour se consacrer de nouveau à la peinture qu’il a laissée pendant 8 ans. Après seulement 6 mois de célibat, Dubuffet rencontre son âme sœur : Émilie Carlue dite « Lili ».

Entre 1937 et 1942, Dubuffet quitte une nouvelle fois la peinture, forcé à reprendre les activités vinicoles pour sauver son négoce de la faillite. Il est ensuite mobilisé par l’armée française mais son désir de peindre ne le quitte plus.

Durant l’hiver 1943-1944, Dubuffet s’adonne à l’expérimentation de la lithographie sur des thèmes et des techniques variées ; grattages et écorchures leur confèrent parfois l’allure de graffitis. Mais le véritable tournant de son histoire et de celle de l’art intervient en 1945 lorsqu’il nomme « art brut » cette expression appréciée des marginaux et des fous, un art qui le fascine et qu’il collectionne à titre personnel depuis plus de vingt ans.

En 1962, Dubuffet débute un nouveau cycle baptisé « L’Hourloupe » qui durera 12 ans. Une nouvelle orientation qui se matérialise par la réalisation de grandes peintures, de sculptures peintes et de monuments. Ce style est marqué par l’arbitraire et l’irrationnel, une des œuvres les plus emblématiques de ce style étant son tableau animé Coucou bazar de 1973. Dans ce ballet, les acteurs et les danseurs sont des sculptures animées qui se déplacent très lentement. Trois représentations ont lieu à New York (1973), à Paris (1973) et Turin (1978).

L’année 1973 est également celle de la création de sa propre fondation. Jean Dubuffet est en effet engagé par la transmission de son héritage afin que son art reste accessible et respecté. Mais ce n’est que l’étape finale d’un processus qu’il avait engagé en 1967 lorsqu’il avait fait don d’une grande partie de son œuvre au Musée des Arts Décoratifs de Paris.

L’artiste s’éteint à Paris le 12 mai 1985, quatre décennies après avoir ouvert la voie à un art novateur.

Hélène Kaufmant

Galerie photos
Autoportrait de Jean Dubuffet
Technique mixte de Jean Dubuffet
Sculpture de Jean Dubuffet
Dessin de Jean Dubuffet
Paysage de Jean Dubuffet
Gravure de Jean Dubuffet
Portrait de Jean Dubuffet
Dhotel - Huile de Jean Dubuffet