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Jean-Paul Riopelle (1923-2002)

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La dernière vente
45 617

Encre et gouache sur papier BFK Rives signé et daté

La cote
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Peinture :
de 5 000 à 1 300 000€
Estampe :
de 100 à 5 000 €
Dessin :
de 1 000 à 150 000 €
Sculpture :
de 1 000 à 150 000 €
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Philobitude
Né en 1923 à Montréal, Jean-Paul Riopelle est la figure majeure de l’art canadien de la seconde moitié du XXe siècle
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Lié dans un premier temps au groupe artistique des Automatistes, Riopelle surprend par son corpus d'œuvre varié, allant de l’abstraction à la figuration et faisant se croiser de multiples influences.

Jean-Paul Riopelle grandit à Montréal. Très tôt, il s’intéresse au dessin et à la peinture, et documente les paysages naturels de son pays. En 1942, il est diplômé de l’École des Beaux-Arts de Montréal, avant de rejoindre les bancs de l’école du Meuble entre 1943 et 1945. Pendant ses études, il fait la connaissance du professeur Paul-Émile Bourdas, à l’origine de la fondation des Automatistes, un groupe d’artistes québécois souhaitant faire sécession avec le conformisme académique et rattaché au surréalisme. Séduit par ces idées, Jean-Paul Riopelle décide de le rejoindre. Dans le même temps, il signe le « Refus Global », un manifeste contre la religion et les conventions rejetant les normes académiques, créant la controverse dans le milieu artistique. 

En 1945, Riopelle rejoint Paris grâce à une bourse de l’État canadien. En 1946, il fait un voyage à New York et, la même année, dévoile ses œuvres à l’occasion de l’Exposition surréaliste internationale. En 1947, il s’installe enfin à Paris. Là, Riopelle prend la tête du comité d’organisation d’un collectif d’artistes canadien faisant partie de l’avant-garde à la Galerie du Luxembourg, et participe une nouvelle fois à l’Exposition surréaliste internationale, mais cette fois-ci à la Galerie Maeght de Zürich. Ses premières expositions contribuent à faire de lui une figure de premier plan du surréalisme canadien. Mais le mouvement surréaliste s’essouffle et l’exposition de la Galerie Maeght, à laquelle prennent également part Marcel Duchamp et André Breton, est considérée comme le dernier événement officiel du groupe. Comprenant que le surréalisme connaît ses dernières heures, mais souhaitant continuer dans la voie de l’art non figuratif, Jean-Paul Riopelle se lie à Georges Mathieu et rejoint les artistes de l’Abstraction lyrique française. 

Sa première exposition personnelle se tient en 1949 à la Galerie Nina Dausset. Sa méthode consiste alors à peindre à partir de pigments purs, directement sortis du tube de peinture, parfois sur plusieurs toiles à la fois. Ces compositions dégagent beaucoup de force et de couleurs, et sont aisément reconnaissables par leur construction en mosaïque, s’étalant sur de grands formats au sein desquels viennent se condenser de multiples couleurs. En 1954, Riopelle est exposé aux États-Unis à la galerie Pierre Matisse de New-York. D’une créativité débordante, il s’attaque dès la fin des années 1950 à la sculpture en bronze. Il habite alors près de Giverny avec la peintre Joan Mitchell. 

Dans les années 1960, son langage esthétique atteint sa formulation quasi définitive, et se traduit essentiellement par la création de paysages abstraits et lyriques. A cette période, Riopelle commence à expérimenter le terrain de la lithographie ainsi que du pastel, variant les supports de son art à l’envi. Ainsi réalise-t-il notamment de nombreuses sculptures constituées d’assemblage de collages auxquels il ajoute des couches de peinture. Toujours à l’affût de nouvelles expériences, il s’initie également au Pop Art et au nouveau Réalisme, avant d’effectuer un retour vers son inspiration première : la nature ! 

Dans les années 1980, le thème des oies sauvages envahit son œuvre. Séparé de Joan Mitchell depuis 1979, il arrête de peindre peu après la mort de l’artiste en 1992. Pourtant, sa création atteint alors son apogée, en concrétisant la synthèse des multiples influences qui ont traversé sa carrière. Au cours des années 2000, son succès est reconnu à travers l’organisation de plusieurs rétrospectives, notamment au Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg. Jean-Paul Riopelle meurt en 2002 au Canada.  

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