Vous avez un Paul Jenkins (1923-2012) ?

Votre estimation en 24h ou en visio

Avec Philob, profitez d'une service indépendant, si vous souhaitez vendre votre bien après estimation, de la mise en relation avec des maisons de ventes, des collectionneurs, ou de la vente gré à gré. Nous sommes là pour vous aidez à optimiser votre prix de vente, le tout gratuitement.

Paul Jenkins (1923-2012)

Philobinfo
La dernière vente
65 000

Phenomena Cardinal Veil, acrylique sur toile

La cote
Logo courbe pour artistes
Peintures :
de 5.000 à 70.000 €
Dessins :
de 1.500 à 22.000 €
Gravures :
de 200 à 2.000 €
Philobaba
Un besoin d'estimation ?

Vous possédez un Paul Jenkins et souhaitez en connaître le prix ou faire estimer un tableau ? La communauté d’expertise Philob, constituée de spécialistes de renom, vous l’estiment gratuitement. Une fois sa valeur déterminée et son authenticité confirmée, Philob vous propose des solutions de vente simples, fiables et sécurisées afin d’en tirer le meilleur prix sur le marché international.

Aquarelle de Paul Jenkins

Philovente
Pourquoi faire estimer votre œuvre de Paul Jenkins

Plusieurs raisons peuvent vous inciter à faire estimer votre pièce :

  • Pour préparer une vente : « Quelle est la valeur marchande de mon œuvre de Paul Jenkins avant de le vendre ? »
  • Dans le cadre d'une succession : « pour garantir une répartition équitable avec la vente d'oeuvre. »
  • Pour assurer ses biens: « obtenir une valeur de remplacement en cas de vol ou dommage de mon œuvre de Paul Jenkins »
  • Pour préparer un achat : « vérifier que le prix demandé est juste pour une œuvre de Paul Jenkins? »
  • Par soif de découverte: « J’ai récupéré une œuvre de Paul Jenkins, que vaut-elle, quelle est son histoire ? »

Nos experts chez Philob vous offrent une estimation rapide et fiable de votre œuvre.

Philobitude
Né en 1923 à Kansas City, Paul Jenkins est un peintre américain, pionnier de l’abstraction lyrique et de l’expressionnisme abstrait, dont le travail recoupe à la fois les influences de Matisse, de Kandinsky, mais également de Jackson Pollock ou de Mark Rothko.
https://www.philob.com/wp-content/uploads/2021/12/Portrait_paul_jenkins.jpg
Dès son adolescence, Paul Jenkins se prend de passion pour l’art et travaille dans l’usine de céramique de James Welson pour gagner de l’argent les week-ends. La céramique lui offre une première approche de la couleur et de ses vibrations.

Bien plus tard, son œuvre gardera encore la trace de ce medium par l’intégration de couleurs vives et de traits mouvementés. Et à l’image de la céramique, dont le charme et l’intérêt résident aussi dans le jeu des imperfections et des défauts accidentels de cuisson, la peinture de Jenkins laissera toujours une grande part au hasard et à la spontanéité du processus créatif.

Après un passage au Kansas City Institute de 1938 à 1941, Jenkins prolonge sa formation à l’Art Student League de New York. Après avoir été mobilisé dans l’aéronavale américaine entre 1943 et 1945, le jeune homme bénéficie en effet d’une aide à la réinsertion professionnelle et en profite pour intégrer cette école prestigieuse, véritable tremplin pour sa carrière. C’est là que Jenkins découvre en profondeur les œuvres d’artistes qui le marqueront à vie, comme Henri Matisse et Paul Gauguin. New York est en pleine ébullition et tous les courants modernes s’y retrouvent. Jenkins se lie d’amitié avec Jackson Pollock et Rothko, également étudiants à New York, et futurs représentants de la peinture américaine.

A partir de 1952, Paul Jenkins entame un cycle de voyages en Europe, où il s’initie à la philosophie orientale et étudie les œuvres de ses maîtres. Passionné d’histoire de l’art, Paul Jenkins développe une approche poétique et philosophique de la peinture, tentant à travers ses traits, aplats et associations de couleurs de construire une composition invitant à la réflexion méditative, à l’instar de Mark Rothko.

Après son installation à Paris en 1953, la galerie Paul Facchetti lui signe un contrat. L’année suivante, Jenkins expose à Seattle et à New York, rencontrant à chaque fois un franc succès. Sa formation initiale de céramiste continue de le poursuivre au point d’intégrer dans ses tableaux des émaux. Dans les années 1960, son travail est exposé à travers le monde, comme à Tokyo et à Amsterdam. Partageant désormais sa vie entre New York et Paris, où il continue de peindre sans cesse, Paul Jenkins se lie d’amitié avec des artistes contemporains comme Jean Dubuffet ou les peintres japonais du mouvement Gutai. En 1965, il fait l’objet d’un documentaire, The Ivory Knife, qui raconte son activité de créateur et le montre en train de peindre ses tableaux abstraites. A l’écran, Jenkins travaille à l’huile, l’aquarelle et à l’acrylique, en faisant couler le liquide directement sur la toile, pour lui donner cette liberté de mouvement si caractéristique. Bien qu’associé aux mouvements de l’abstraction , Paul Jenkins qualifiait pourtant son travail d’ « abstraction phénoménale », se référant à la philosophie kantienne des noumènes. A ses yeux, la couleur est dotée de se propre signification et doit être représentée de manière signifiante. En ce sens, le sujet premier de l’œuvre de Jenkins est la couleur perçue en tant que matière. Reconnu à l’échelle internationale et ayant fait l’objet de son vivant de nombreuses rétrospectives, Paul Jenkins meurt à New York en 2012, sans avoir jamais cessé de se pencher sur la peinture et son sens dans le monde.

Lucie Rollin

Galerie photos
Composition de Paul Jenkins
Lithographie de Paul Jenkins
Mandala de Paul Jenkins
Phenomena de Paul Jenkins
Œuvre de Paul Jenkins
Signature de Paul Jenkins
Portrait de Paul Jenkins
Aquarelle de Paul Jenkins