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Peter Klasen (1935)

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La dernière vente
10 409

La femme rêvée, 1966 huile sur toile

La cote
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Peintures :
de 3.000 à 100.000 €
Dessins :
de 500 à 20.000 €
Sculptures :
de 1.000 à 20.000 €
Gravures :
de 300 à 6.000 €
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Collage de Peter Klaser

Philobitude
Né à Lübeck en août 1935, Peter Klasen est un artiste peintre, sculpteur et photographe allemand pionnier de la « Figuration narrative » et dont le travail se caractérise par l’omniprésence de la thématique industrielle dans une veine hyperréaliste.
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Peter Klasen grandit au sein d’une famille cultivée et ouverte à l’art, son oncle ayant été l’élève du célèbre peintre allemand Otto Dix. Quant à son grand-père, qui se charge de l’éducation artistique du petit Peter, c’est un mécène et collectionneur connu et respecté.

En 1942, le garçon assiste impuissant au bombardement de sa ville natale, un traumatisme doublé par la disparition de son père en 1943, certainement tué au combat.

Au lycée, Peter Klasen peint et dessine les paysages qu’il découvre à l’occasion de nombreuses ballades sur la côte Baltique. C’est là qu’il se passionne pour des écrivains qui deviendront ses modèles, au premier rang desquels Dostoïevski et Kafka. En 1955, il intègre l’Ecole des Beaux-Arts de Berlin, où il côtoie Georg Baselitz. Quatre ans plus tard, conquis par l’abstraction découverte à la deuxième Documenta de Kassel, Klasen rejoint à Paris grâce à une bourse d’étude obtenue via le prix du Mécénat de l’Industrie allemande. Étourdi par la beauté de la Ville Lumière, Klasen cultive un répertoire d’image en fréquentant assidûment les cinémas qui diffusent des films de la Nouvelle Vague. Influencé en parallèle par les théories du Bauhaus et du mouvement Dada, Klasen intègre la photographie à sa production picturale.

En 1959, son travail est exposé pour la première fois en Allemagne. Dans les années 1960, Peter Klasen approfondit un style marqué par les images publicitaires et par la pop culture, ainsi que par les rouages et les éléments de la mécanique industrielle moderne. Entre 1966 et 1973, il intègre des éléments de la société de consommation qu’il divise en plusieurs morceaux dans ses toiles afin de figurer une réalité morcelée. Et c’est en 1962 qu’il expose pour la première fois en France, lui permettant ainsi d’entrer en contact avec des acteurs de la vie artistique parisienne.

Considéré alors comme l’un des pionniers de la Figuration narrative théorisé par le critique d’art Gassiot-Talabot en 1965, Klasen se retrouve parfaitement dans ce mouvement qui critique la société de consommation et qu’on appelle parfois le « Pop Art français ». En 1978, il rencontre Claudine d’Hellemmes, sa première épouse. A partir des années 1980, Klasen développe le thème de l’enfermement avec des toiles, souvent réalisées à partir de collages, figurent en gros plan et sur des fonds neutres des verrous, des barrières, des serrures… Klasen connaît alors une reconnaissance internationale, en particulier après avoir dévoilé sa série de 100 tableaux sur le Mur de Berlin achevé juste avant la chute du Rideau de Fer. En 1991, une exposition lui est consacrée à Tokyo et, la même année, Klasen réalise une installation avec le cinéaste Samuel Fuller à la FIAC à Paris.

Lucie Rollin

Galerie photos
Gravure de Peter Klasen
Œuvre de Peter Klasen
Sculpture de Peter Klasen
Sérigraphie de Peter Klasen
Signature de Peter Klasen
Collage de Peter Klaser
Portrait de Peter Klasen