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Philippe Pasqua (1965)

Philobinfo
La dernière vente
37 265 €

Caphi, huile sur toile

La cote
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Peintures :
de 5000 à 200 000 €

Sculptures :
de 5 000 à 150 000 €
Gravures :
de 500 à 5 000 €
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Philobitude
Né à Grasse en 1965, Philippe Pasqua est un artiste français dont l'œuvre, polymorphe, évolue sans cesse dans une démarche singulière tournée vers l’homme et ce qui l’habite.
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Connu pour travailler en solitaire, Philippe Pasqua s’est forgé une belle réputation internationale grâce à un travail captivant autour de la matière et de la forme.

Dans son enfance, Philippe Pasqua nourrit cet intérêt pour les formes et les images à travers la photographie, capturant son quotidien, avec toutes les émotions qui le traversent. Entièrement autodidacte, il débute sa carrière au début des années 1990. Sa première exposition, à l’Espace Confluence à Paris, présente au public un artiste soucieux d’approfondir sa connaissance de l’homme, et par là-même sa condition métaphysique et psychologique. Son œuvre, clairement figurative, prend souvent des proportions monumentales. Au regard de tous, Philippe Pasqua affiche des sujets transgressifs et n’hésite pas à représenter les marginaux de la société, comme les personnes en situation de handicap et les prostituées. Par la taille que l’artiste leur donne, ces œuvres gigantesques forcent le spectateur ou le passant à regarder un sujet pourtant volontiers dissimulé par la société. 

Dans les années 1990, ses expositions personnelles se multiplient en France mais également à l’étranger, où il participe à plusieurs événements internationaux. Progressivement, Philippe Pasqua se tourne vers la sculpture. En 1997, un nouveau thème fait irruption dans son œuvre : l’os et sa structure. C’est l’occasion pour Philippe Pasqua de se pencher sur le motif des vanités, un incontournable de l’histoire de l’art. Dans son travail, Pasqua intègre cette réflexion sur la condition mortelle de l’homme en travaillant la forme de la matière biologique. En ce sens, son art se concentre surtout sur la fragilité de l’homme et sur la futilité de son existence. Nourri de philosophie et grand lecteur des ouvrages de Nietzsche, Philippe Pasqua a bâti sa popularité en contradiction avec un travail profondément solitaire et replié. Représenté par la galerie The Storage, les œuvres de l’artiste y sont exposées de façon permanente. 

D’une manière générale, c’est bien la matière qui intéresse Pasqua, puisque chacune de ses œuvres (dessin, peinture, sculpture) se détache de l’espace avec beaucoup d’épaisseur, souvent en plusieurs couches. Le travail de l’artiste, qui a eu plusieurs ateliers au cours de sa carrière – Colombe, Clichy, Bercy et aujourd’hui au Portugal – témoigne d’une sensibilité exacerbée et d’une quête en renouvellement permanent, toujours corrigée, jamais terminée. 

Un modèle artistique domine toutefois dans la peinture de Philippe Pasqua , celui de Francis Bacon, auquel il se confronte dès l’âge de 17 ans et dont le travail hante chacune de ses toiles et sculptures, empreintes de psychologie. Très colorée, sa peinture représente volontiers la chair humaine dans toutes ses nuances. Ainsi, sa série Enfants qu’il crée entre 2003 et 2004  captive le regard par la violence de la couleur qui s’étale sur des visages aux traits juvénils. Peignant toujours sur des formats de grandes proportions, Philippe Pasqua recherche dans l’acte de création un plaisir, voire une forme d’exorcisme personnel.  

En 2012, il réalise une sculpture monumentale en aluminium chromé (7 mètres de long sur 4 mètres de hauteur), en assemblant 350 os moulés sur un véritable squelette préhistorique de tyrannosaure Rex. Lors de l’exposition Work in Progress, il suspend cette sculpture au mur, accentuant encore plus son impact monumental. En 2017, lors de l’exposition Borderline, il réalise 12 oeuvres gigantesques qu’il positionne en dialogue avec les collections permanentes du musée océanographique de Monaco, qu’il investit aussi par d’énormes sculptures, à l’instar d’un superbe requin disposé sur l’esplanade, devant le bâtiment !

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