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Rosa Bonheur (1822-1899)

Philobinfo
La dernière vente
11 000

Biches et cerf dans la forêt, huile sur panneau

La cote
Logo courbe pour artistes
Peinture :
de 300 à 430 000 €
Estampe :
de 40 à 1 000 €
Dessin :
de 80 à 30 000 €
Sculpture :
de 100 à 8 000 €
Philobaba
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Philobitude
Née en 1822 à Bordeaux, Rosa Bonheur - Marie-Rosalie Bonheur à l’état-civil - a été acclamée de son vivant pour ses grandes toiles aux sujets pittoresques, peignant sans relâche vaches et animaux qu’elle aimait sans bornes.
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Rosa Bonheur est une peintre et sculptrice française, spécialisée dans la représentation animalière.

Aînée de quatre enfants, la petite Rosa a pour père Raymond Bonheur, professeur de dessin, et pour mère Sophie Marquis. Petite, elle passe sa vie entre le logement familial modeste et le château de Grimont où elle passe sa journée à bailler aux corneilles en compagnie des animaux et des paysans. Son père la forme très jeune au métier de peintre. Déjà, Rosa Bonheur éprouve une véritable fascination pour les bêtes et dira plus tard : « Ils ont failli me corner bien des fois, ne se doutant pas que la petite fille qu’ils poursuivaient devait passer sa vie à faire admirer la beauté de leurs formes par l’orgueil humain ». Persuadée que les animaux ont une âme, Rosa Bonheur s’inspire d’eux pour tendre vers une simplicité d’existence. En parfaite contradiction d’ailleurs avec le succès qu’elle connaîtra plus tard ! 

Des problèmes financiers obligent son père à rejoindre Paris en 1828 afin de subvenir aux besoins de sa famille qui le rejoint un an plus tard. Dans la capitale, Rosa découvre avec stupéfaction la pauvreté urbaine. Abandonnée par son père, qui délaisse sa famille pour le Saint-Simonisme, Rosa Bonheur garde avec l’éducation artistique poussée qu’il lui a transmise, ainsi qu’une véritable force de travail. Sans prendre en compte le fait qu’une femme devait forcément rencontrer plus d’obstacle qu’un homme pour réussir au XIXe siècle, le père de Rosa Bonheur a en effet toujours encouragé sa fille à approfondir son talent, et à ne pas hésiter à en faire son métier. En 1833, sa mère meurt d’épuisement et son corps rejoindra la fosse commune des nécessiteux. Cette fin atroce accentue l’attirance de Rosa Bonheur pour les bêtes, étrangères par nature à toute forme de cruauté humaine… Son père finit par revenir s’occuper de ses enfants et accueille sa fille dans ses cours de dessins dans un atelier créé tout spécialement pour eux ! Dès lors, c’est toute la famille qui se met à la peinture, Rosa exposant par la suite très souvent dans les Salons aux côtés de ses frères. 

Interdite d’entrer aux Beaux-Arts, Rosa se forme en copiant les grands maîtres au Louvre. Mais là encore, le fait d’être une femme la restreint à ne pouvoir se consacrer qu’aux natures mortes et aux paysages, les tableaux d’histoire et les compositions mythologiques étant réservés aux hommes. Pourtant, dès l’âge de 19 ans, elle expose au Salon deux de ses toiles, et commence à gagner sa vie. Elle achète une jument pour parcourir les environs de Paris et s’inspirer des scènes que lui offrent la campagne. Puis, et pendant plusieurs années, Rosa Bonheur entame un tour de France et part à la découverte de nouvelles races d’animaux en Auvergne. 

L’année 1848 est celle de sa consécration ! Rosa Bonheur obtient en effet une médaille d’or pour son tableau Bœufs et Taureaux, race du Cantal, acquis par l’État et conservé aujourd’hui au musée d’Orsay. Les journaux ne tarissent pas d’éloge sur cette artiste peintre qui étonne non seulement par son talent mais encore par son mode de vie. Figure pionnière de la cause féminine et homosexuelle, Rosa Bonheur vit ouvertement avec sa compagne Nathalie Micas, dans sa propriété de By, entourée d’animaux, et obtient l’autorisation – cas exceptionnel pour l’époque ! – de porter un pantalon. Son mode de vie anticonformiste n’entame pas sa célébrité. Bien au contraire, elle l’amplifie ! En 1865, l’Impératrice Eugénie en personne se rend à By pour la décorer de la Légion d’Honneur.  

Rosa Bonheur finit sa vie entre sa retraite et une intense vie mondaine à Nice, où elle loue une villa à l’année. Elle s’éteint en 1899, auréolée de gloire. 

Galerie photos