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Yaacov Agam (1928)

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La dernière vente
1 693

Agamographe, 1977

 

 

La cote
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Peintures :
de 5 000 € à 375 000 €
Sculptures :
de 5 000 à 450 000 €
Gravures :
de 500 à 15 000 €
Art décoratif :
de 1 000 à 15 000 €
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Philobitude
Yaacov Agam est un célèbre sculpteur, considéré comme l’un des pères de l’art cinétique.
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A travers son œuvre, Agam n’a eu de cesse d’explorer les mouvements et les changements de la sculpture, allant à l’encontre de toutes les conceptions traditionnelles de la sculpture.

Yaacov Agam naît 1928 à Rishon-le-Zion, alors en Palestine. Il est le fils d’un rabbin kabbaliste qui l’inscrit à l’Académie Bezalel d’art et de design de la ville de Jérusalem, où il suit les cours de l’artiste peintre Mordecai Ardon, ancien élève du Bauhaus. Dès le début de sa formation, l’étudiant nourrit une grande curiosité à l’égard des évolutions esthétiques de l’Europe centrale. En 1946, poussé par cette envie de découverte, il part s’installer à Zürich pour ensuite gagner Paris où il suit des cours de peinture et de sculpture dans un atelier d’art abstrait ainsi que dans l’Académie de la Grande Chaumière. 

Déjà sensibilisé aux idées du Bauhaus par l’intermédiaire de son ancien professeur Mordecai Ardon, Yaacov Agam confirme son goût pour les idées avant-gardistes de l’école et du mouvement après avoir rencontré Johannes Itten, qui le persuade de continuer à creuser dans cette voie esthétique. Ses nombreuses lectures et découvertes artistiques, notamment Sur le spirituel dans l’art : et la peinture en particulier, l’ouvrage de Kandinsky qui défend l’abstraction en art, auront aussi une influence déterminante sur sa carrière. Sa première exposition, intitulée Peintures en mouvement, a lieu à la Galerie Craven à Paris en 1953. Déjà, Yaacov Agam n’envisage pas de séparer le pictural de la notion physique de mouvement. Lors de cette exposition, il met l’accent sur deux séries d’œuvres réalisées quand il était plus jeune. Dans l’une d’elles, des grilles de bandes peintes incorporant des motifs différents sur des côtés opposés créaient des images qui fusionnaient et changeaient lorsque les spectateurs changeaient de position. Ce type d’impression peut être considérée comme une illusion d’optique, et sera connue du public sous le nom d’agamographe – du nom de l’artiste. En ce sens, et malgré le fait qu’il ne soit pas le premier artiste à intégrer dans son œuvre une réflexion sur le mouvement et sur l’illusion d’optique, Yaacov Agam est considéré comme le pionnier de l’art optocinétique. En faisant participer les spectateurs au mouvement du tableau – fait rare à l’époque -, il contribue à décloisonner les conceptions traditionnelles de l’œuvre d’art ! 

En 1955, il expose aux côtés d’Alexander Calder et de Jean Tinguely, autres pionniers de l’art cinétique, à la Galerie Denise René. Dans ses œuvres, Yaacov Agam cherche alors avant tout à incorporer à la surface du support du mouvement, de la lumière, du son, afin de faire participer et réagir le spectateur… Non sans succès ! L’artiste reçoit en effet rapidement des commandes publiques d’envergure : en 1972, il est chargé de créer un salon mobile pour le Palais présidentiel de l’Elysée. 

En 1979, il reçoit la commande d’une sculpture pour commémorer les efforts de paix entre le président égyptien Anwar al-Sādāt et le premier ministre Menachem Begin à l’université Ben-Gurion de Beersheba, en Israël. Yaacov Agam créé alors  l’Étoile de la paix, une sculpture cinétique qui apparaît d’un côté comme l’étoile à cinq branches de l’Islam, d’un autre, comme l’étoile de David à six branches, et d’un troisième, comme une nouvelle étoile formée par leur fusion. En 1987, il mène à bien le projet d’un mémorial aux victimes de l’Holocauste érigé près du Mur des Lamentations. 

Reconnu à travers le monde entier, Agam a fait l’objet de nombreuses expositions personnelles ainsi que de grandes rétrospectives dans des institutions célèbres, comme le Musée de Tel Aviv en 1973 et le Guggenheim en 1980. Aujourd’hui, Yaacov Agam vit et travaille à Paris. 

Galerie photos