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Tamara de Lempicka (1898-1980)

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12 500

La Polonaise, aquatinte sur papier

La cote
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Peintures :
de 50.000 à 19.000.000 €
Dessins :
de 5.000 à 70.000 €
Gravures :
de 2.000 à 40.000 €
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Dessin de Tamara de Lempicka

Philobitude
Née en 1898 à Varsovie, Tamara de Łempicka, de son vrai nom Maria Górska, symbolise à la perfection le mouvement Art Déco.
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Notamment connue pour ses œuvres réalisées durant l’entre-deux-guerres, ses portraits et ses nus, aussi bien féminins que masculins, sont des fenêtres sur la riche bourgeoisie de son époque.

Personnage fascinant et mystérieux (monté de toutes pièces par la principale intéressée… !), Tamara a tant falsifié son histoire qu’elle reste auréolée de mystère, en particulier s’agissant de sa jeunesse. Issue d’une famille aisée proche de l’aristocratie soviétique, d’une mère polonaise et d’un père russe, Tamara a également une sœur, Adrienne, qui reçoit comme elle une excellente éducation.

En 1911, sa grand-mère entreprend de la faire voyager et c’est au cours d’une expédition en Italie que la peintresse se prend de passion pour l’art de la Renaissance et notamment pour Botticelli, MichelAnge, Pontormo ou encore Antonello da Messina.

Trois ans plus tard, un conflit avec sa mère la pousse à quitter la Pologne pour SaintPétersbourg où sa tante et son oncle, un riche banquier, l’accueillent. En Russie, elle décide de séduire le très convoité Tadeusz Łempicki, un avocat polonais qui lui donne son nom d’artiste après la célébration de leur mariage en grande pompe en 1916. Les époux donnent naissance la même année à Maria Krystyna, surnommée Kizette, qui sera plus tard une source d’inspiration pour nombre des toiles de sa mère.

Mais la révolution bolchévique de 1917 la contraint à fuir la Russie. Elle s’exile au Danemark et parvient à faire libérer son mari qui avait été emprisonné par les révolutionnaires. De Copenhague, ils se rendent également en Angleterre pour finalement se réfugier à Paris où ses cousins se sont déjà établis.

Mais l’émigration a un coût et pour couvrir leurs dépenses, les Łempicki vendent tout ce qu’ils possèdent. Tamara doit même se résigner à travailler : elle sera peintresse avec, en sous-texte, l’objectif de venger l’humiliation qu’elle a subi en retrouvant richesse et honneur.

Pour y parvenir, l’artiste suit dès 1918 les cours gratuits dispensés à l’Académie de la Grande Chaumière par le nabi Maurice Denis et le cubiste André Lhote. Elle forge vite sa technique et son style, mélange de néo-cubisme et d’art maniériste inspirés des futuristes italiens et des avant-gardes polonaises. Sa touche unique séduit immédiatement le toutParis qui s’arrache rapidement ses portraits exotiques et glamour.

Dès 1923, l’artiste expose dans différentes galeries parisiennes. Mais c’est en 1925 que sa carrière prend réellement son envol, lorsqu’est organisée sa première exposition personnelle à Milan. La légende raconte qu’elle aurait achevé 28 peintures en à peine 6 mois. À partir de cette année, sa renommée internationale est acquise et la légende Tamara de Lempicka nait : incroyablement belle, moderne, amoureuse de l’hédonisme, folle des nuits parisiennes, accompagnées de ses amantes et adepte de la cocaïne. L’intrépide se lasse vite de son mari et obtient le divorce en 1928, officialisant par la même occasion la romance qu’elle vivait jusqu’alors avec le baron hongrois Raoul Kuffner.

En 1929, Lempicka expose simultanément aux États-Unis (au Carnegie Institute), à Paris (dans la galerie de Colette Weil) et en Pologne (à l’exposition internationale de Poznań). Après son remariage en 1933, le couple emménage à Beverly Hills en 1939, fuyant une Europe à feu et à sang. C’est une période peu fertile où l’artiste doit plus son succès à son titre de baronne qu’à son art. En quelque sorte, la flamme de l’Art Déco s’éteint.

En 1960, Tamara de Lempicka entreprend de peindre au couteau et fait évoluer son style vers l’abstraction. Deux ans plus tard, son mari succombe à une crise cardiaque. Ses peintures récentes sont exposées à la galerie Iolas de New York mais les critiques sont indifférentes et l’engouement n’est plus de mise. L’artiste se promet de ne plus jamais exposer et continue de peindre en secret, pour elle-même, dans son appartement.

En 1978 elle emménage de façon permanente à Cuernavaca au Mexique et disparait dans son sommeil en 1980.

Hélène Kaufmant

Galerie photos
Femme mandoline de Tamara de Lempicka
Femme robe verte de Tamara de Lempicka
Nature morte de Tamara de Lempicka
Œuvre de Tamara de Lempicka
Signature de Tamara de Lempicka
Thadeus de Tamara de Lempicka
Portrait de Tamara de Lempicka
Dessin de Tamara de Lempicka